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Damien Gouteux, dernière mise à jour le mardi 19 mars 2024.
+Damien Gouteux, dernière mise à jour le dimanche 24 mars 2024.
Motive Studios (pour le solo), 2017 (fini 1 fois en décembre 2022) - 1er février 2023
+Motive Studios (pour le solo), 2017 (fini 1 fois en décembre 2022) - 1er février 2023
J'avais un grand regret pour le premier opus : l’absence d'une campagne. Pour le joueur solitaire, il n'y avait que des tutoriaux et des défis solitaires un peu répétitifs. C'était donc avec impatience que je me lançais dans ce deuxième Battlefront depuis le reboot de la série en 2015. Et bien… quelle déception ! Je dois dire que la partie solo est indigne d’un jeu AAA : c’est clairement un petit « bonus » à côté du morceau principal, le multijoueur. Sur celui-ci, je ne me prononcerai pas, je suis avant tout un joueur solo qui aime suivre une histoire.
Abordons tout d’abord la technique : la représentation de la forêt d’Endor ou des grottes glacées de Hoth dans le premier Battlefront
de 2015 avait été une vraie claque. On pouvait presque toucher la végétation de la lune forestière ou voir la glace suinter. Les décors naturels, les plantes et les arbres sont bien souvent le talon d’Achille des graphismes des jeux. Far Cry
(2004) puis Crysis
(2007) avait été des avancées majeures mais Battlefront 1 poussait la barre encore plus haut. Bien que nous soyons deux ans plus tard, l’Endor de Battlefront 2 ne m’a pas fait cet effet-là, et jamais la campagne ne nous a conduit sur une planète de glace. Seule la magnificence du palais de Theed sur Naboo, avec ses accents de Villa Borghèse, saura recréer cet ébahissement. Ce qui domine néanmoins est une première déception d’ordre graphique même si le jeu reste très propre techniquement, sauf sur un détail très vite très gênant…
C'est justement à la mission sur Naboo que cela a commencé. On doit activer une arme de défense contre une armée d'invasion impériale. Soudain, les cadavres des stormtroopers abattus commencent à voler dans les airs. Dans un ballet poétique, tous les corps s'élevent peu à peu, obscurcissant le ciel. Est-ce un effet de la nouvelle arme ? C'est totalement débile comme effet, faire léviter les morts, donc non, il s'agit bien là d'un bug indigne d'un jeu AAA. Et le pire, c'est que toute la fin de la campagne sera gâchée par ce bug, d'abord drôle puis très lourd. Sans compter que les cadavres flottants masquent notre champ de vision, rendant parfois difficile de viser nos ennemis. Nous sommes en 2022, soit 5 ans après la sortie du jeu, et voir ce bug non corrigé montre la légèreté du suivi de la partie solo du jeu.
@@ -452,7 +452,7 @@3D Realms, 1997 (fini 1 fois en février 2023) - 7 février 2023
+3D Realms, 1997 (fini 1 fois en février 2023) - 7 février 2023
Shadow Warrior (1997) a été développé par les créateurs de Duke Nukem 3D. Il en reprend le moteur 3D, le Build Engine, ainsi que quelques assets, comme le bruit des boutons ou la marque indiquant un mur destructible. Et c'est bien là le problème : on ne peut se défaire de l'idée qu'il s'agit d'une extension pour Duke Nukem plutôt qu'un jeu avec son identité propre. L’histoire est d’ailleurs encore moins développée que dans Duke : Lo-Wang, mercenaire sino-japonais se rebelle contre son ancien employeur, le magnat Zilla, qui veut conquérir le Japon allié avec des créatures démoniaques.
J'avoue, l'ambiance pseudo-asiatique, ou plutôt mauvais films de kung-fu avec son lot de clichés, me laisse de marbre, au contraire de la ville crasse ou des stations spatiales de Duke remplies d’aliens. Ici on affronte des démons, des femmes en strings, des hommes-chats, c’est un peu n’importe quoi, mais le pire, heureusement peu présent, ce sont les frelons tueurs ! Les babes de Duke sont remplacées par… des babes dessinées façon manga, cela brise totalement l’immersion tellement le graphisme est différent du reste du jeu.
Les niveaux de Shadow Warrior sont beaucoup des mélanges entre temples, parfois bien faits, et aires de nature - que les moteurs de l'époque n'ont jamais réussi à bien modéliser. Le Build ne brille que dans la représentation des constructions humaines : un aéroport (Unfriendly Skies, 13), une prison (The Great Escape, 17) ou un repère secret sous-marin (Water Torture, 19). Mais aucun ne m’a marqué comme pouvait le faire la Tiberius Station de Duke ou The Overlook Hotel de Blood.
@@ -466,7 +466,7 @@Black Isle Studios, 1997 (fini 1 fois en octobre 2022) - 28 mars 2023
+Black Isle Studios, 1997 (fini 1 fois en octobre 2022) - 28 mars 2023
J’ai découvert ce jeu vidéo par la lecture, plus précisément dans le numéro 108, paru en mars 1998, de l’ancien magazine Génération 4. Ses rédacteurs avaient pour politique de "parler en détail des gros titres" et cela se traduisait par des tests qui s’étalaient sur de nombreuses pages. Pendant plusieurs années, j’ai découvert ainsi des jeux en lisant leurs tests, mon vieux Cyrix 133+ n’ayant pas la force pour les faire tourner. Je scrutais les captures d’écran qui parsemaient les pages pour en percevoir les moindres détails et je relisais plusieurs fois le texte pour rêver un peu de ces jeux rendus inaccessibles par la course à la puissance technologique.
Pour Fallout, pas moins de 10 pages nous transportaient, le temps de les feuilleter, dans son univers post-apocalyptique. Un univers original qui troquait l’orc pour le mutant, le zombie pour la goule et l’épée pour la mitraillette. Fini les donjons, voici les abris, des bunkers ayant permis à une partie de l’humanité de survivre à la troisième guerre mondiale et ses bombes nucléaires, le terme anglais de fallout désignant leurs retombées radioactives. En dehors, c’est le Wasteland, une étendue désertique ravagée par la guerre. L’ambiance de Fallout est une des plus grandes réussites du jeu, de par son originalité, son côté sombre émaillé de quelques lueurs d’espoir. Notre civilisation n’est plus, sur ses ruines tente de survivre quelques âmes charitables et de beaux salauds, et une nouvelle apocalypse, l’invasion par des mutants belliqueux, se profile.
L’histoire commence quand le processeur régulant l’eau de l’Abri 13 rend l’âme, menaçant la survie de tous ses habitants. Notre héros est alors désigné pour aller chercher à l’extérieur une solution pour sauver son peuple. Il n’a que 150 jours pour la trouver avant que les habitants de l’abri ne manquent d’eau potable. C’est le début d’une longue quête qui l’amènera à parcourir le Wasteland. En fait, le jeu est assez resserré : il ne compte que 12 lieux, mais c’est un concentré de son univers original. Il y a la tranquillité du village des Sables ombragé qui introduit le joueur à l’univers, Dépôtville, entourée d’un mur de détritus et théâtre d’une lutte pour le pouvoir féroce, le Centre qui bruisse de l’activité de ses marchands, ce qu’il reste de Los Angeles connu sous le charmant nom de Cimetière - à ne pas confondre avec la ville des ghoules, Nécropolis - la base high-tech de la Confrérie de l’Acier ou encore la pesanteur religieuse qui émane de la Cathédrale et de son culte mystérieux. Le joueur circule librement sur une carte du monde à explorer, avec des rencontres aléatoires qui ponctuent ses voyages de surprises parfois humoristiques. Cela donne une grande impression de liberté, même si un compte à rebours pour trouver la puce oblige le joueur à ne pas traîner en chemin malheureusement.
@@ -580,47 +580,50 @@Présenté par année avec, entre parenthèses, le nombre de jeux terminés.
En dessous, leur liste avec :
Un jeu déjà terminé dont on termine pour la première fois son remaster ne compte pas comme "terminé pour la première fois".
-On indique en exposant les variantes (history edition, definitive edition, classic redux, remaster).
-Un jeu déjà terminé dont on termine pour la première fois son remaster ne compte pas comme "terminé pour la première fois". Ainsi, mon 1er run de Blood est sur la version One Unit Whole Blood et mon second est sur la version Fresh supply.
+Je considère Heart of the Swarm
et Legacy of the Void
comme des jeux à part entière et non des extensions de Wing of Liberty
.
Mois | Machine | Store | Run | S | Genre | Ext | Jeu | Année | Version | Commentaire |
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Février | Elspeth | B.Net | 2 | 15 | RTS | StarCraft 2: Heart of the Swarm | 2013 | |||
Janvier | Elspeth | Steam | 1 | 6 | FPS | Cultic: Chapter One | 2022 | +1 S pour Interlude | ||
Janvier | Elspeth | Steam | 3/4 | 2 | FPS | Call of Duty: Ghosts | 2013 | |||
Mois | Machine | Store | Run | S | Genre | Ext | Jeu | Année | Version | Commentaire |
Mars | Elspeth | B.Net | 1 | 6 | RTS | Ext | StarCraft 2: Nova Covert Ops | 2016 | ||
Mars | Elspeth | B.Net | 1 | 16 | RTS | StarCraft 2: Legacy of the Void | 2015 | |||
Février | Elspeth | B.Net | 2 | 15 | RTS | StarCraft 2: Heart of the Swarm | 2013 | |||
Janvier | Elspeth | Steam | 1 | 6 | FPS | Cultic: Chapter One | 2022 | +1 S pour Interlude | ||
Janvier | Elspeth | Steam | 3/4 | 2 | FPS | Call of Duty: Black Ops | 2013 |