Analyse des données EM-DAT sur les catastrophes naturelles dans le monde.
Mission Data express de 4 jours, effectuée en équipe, et présentée en septembre 2024, dans le cadre de la préparation à la certification Data Analyst.
Analyser la répartition et l’évolution des différentes catastrophes naturelles en se basant sur les données EM-DAT (Base de données internationale pour les catastrophes).
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Le continent le plus affecté en nombre total de dèces est le continent asiatique. Haiti est le pays ayant accumulé le plus de décès dus aux catatrophes naturelles dans les 20 années considérées. Mais c'est La Birmanie (le Myanmar) le pays avec les catatrophes naturelles les plus meurtrières, avec un nombre moyen de décès le plus elevé par catastrophe.
La catastrophe naturelle ayant couté le plus cher a été enregistré sur l'île de Saint Martin dans les caraïbes.
Le 6 septembre 2017, l'ouragan Irma, le plus puissant jamais enregistré dans l'Atlantique, ravageait cette île des Antilles.[5]
Sinon, c'est plutôt dans le continent américain que les catastrophes ont côuté le plus d'argent sur la période et c'est aussi le continent où les catastrophes occasionnent le plus de coûts en moyenne.
C'est dans le continent Asiatique, en particulier la Chine, où il y a eu le plus de personnes affectées par les catastrophes naturelles sur la période. Mais c'est en Inde que les catastrophes naturelles ont touché, en moyenne, le plus de personnes.
En nombre de catastrophes, c'est les inondations et les tempêtes qui ont été les plus nombreuses. En nombre de décès, c'est les tremblements de terre et les tempêtes qui arrivent en tête. En termes de coût occasionés, c'est les tempêtes et les inondations qui ont coûté le plus cher. Alors que c'est les inondations et les sécheresses qui ont affecté le plus de personnes dans le monde pendant la période analysée.
Ci dessous l'évlution du nombre de catastrophes pour la période 2000 à 2021, où il est difficile d'établir une tendance globale. Cependant, dans le TOP 3 des types de catastrophes, on observe:
- un pic important des inondations en 2006 mais une tendance globale stable
- une tendance stable dans les tempêtes
- une diminution des épidemies
Si on considère une période plus large allant de 1980 à 2021, alors on observe une augmentation entre 1980 et 2000. Cependant cette période est à prendre avec précaution, en effet, la base des données EM-DAT a été créée en 1988 mais n’a connu sa maturité que vers la fin de la décennie 1990.
" L'EM-DAT souligne toutefois que les technologies de communication se sont fortement développées au cours des cinquante dernières années, notamment les satellites, les ordinateurs personnels et Internet, et qu'il est très probable que cela ait pu avoir une influence sur le nombre de catastrophes signalées au fil du temps dans le monde. Les recensements annuels antérieurs aux années 1990, en particulier, sont donc à prendre avec des pincettes en raison de l'existence de ce biais." [2]
- 2000-2021: Une tendance assez stable du nombre de catathrophes naturelles, seules quelques années particulières avec de pics de catastrophes observées
- Sur une période plus large 1980-2021: Augmentation des phénomènes météo (134=> 403), en particulier inondations & tempêtes
- Cependant, les données d’avant 1990 doivent être étudiées avec précaution en raison de l'existence du biais introduit par le développement des technologies de communication. En effet, les catastropes peuvent etre signalées plus facilement.
- Key Problems Slides 25-44, https://drmkc.jrc.ec.europa.eu/DesktopModules/CritechDocumentItems/API/CritechDocumentItems/Download?contentItemId=541&forceDownload=false
- https://fr.statista.com/infographie/30249/nombre-catastrophes-naturelles-evenements-meteo-extremes-recenses-par-dans-le-monde-par-type/
- https://climate-adapt.eea.europa.eu/fr/metadata/portals/em-dat-the-international-disaster-database-year-of-launch
- https://www.climato-realistes.fr/les-desastres-naturels-ne-sont-ni-plus-frequents-ni-plus-devastateurs/
- https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/09/30/apres-l-ouragan-irma-l-ile-de-saint-martin-toujours-vulnerable_6191707_3244.html#:~:text=Le%206%20septembre%202017%2C%20l,deux%2C%20rendant%20difficile%20la%20reconstruction.